C’est en compagnie de Marie-Caroline Thébault, architecte associée d’Anthracite, de Jérôme Denoual, chef de projet chez Anthracite et d’Hilaire Ménage, chef de groupe chez Legendre que nos adhérents ont pu effectuer cette première visite de l’année. Il s’agissait un an après notre visite de juin 2109 de découvrir cette fois le chantier de l’ancien réfectoire transformé en bibliothèque, foyers, CDI et espaces dédiés aux enseignants. Auparavant, un rappel du projet et le tour des bâtiments rénovés et du nouveau réfectoire ont été effectués : les travaux engagés de rénovation énergétique devront permettre de diviser par 5 la consommation Cep. Le contrat d’engagement énergétique est de 7 ans, avec un objectif de consommation de 50 kWh/m2. Sur la première année de test, il a été atteint. A savoir que tout est automatisé (chauffage, vmc, lumière), une GTB (gestion technique du bâtiment) contrôle la consommation ; par ailleurs, un sociologue est intervenu auprès des représentants des élèves, des équipes du lycée afin d’expliquer de manière – non technique – la gestion des équipements.
Le chantier en quelques chiffres : Le concours a été obtenu en novembre 2017, les travaux ont débuté en juillet 2018 et la livraison devrait intervenir à la Toussaint 2020. Près de 8 000 m2 de façades – produites par l’entreprise CCL Construction – tous ces travaux ont été effectué en site occupé. Le nouveau réfectoire, situé dans un espace boisé classé, peut livrer de 2 500 à 3 000 repas/jour. Pour mémoire, ce lycée est le plus grand de Bretagne.
Rénovation de l’ancien réfectoire : L’ancien dôme a été retiré et remplacé par un patio qui apporte beaucoup de lumière à l’intérieur des locaux. A terme, cet espace sera composé de 2 foyers, d’un pôle agents au rez-de-chaussée et d’un espace enseignants, d’une salle polyvalente et d’un CDI à l’étage. L’équipe a fait en sorte de respecter au maximum le bâtiment initial avec la conservation du béton lorsque cela était possible, tout sera apparent à l’intérieur. Les objectifs énergétiques sont identiques à ceux des bâtiments précédemment rénovés, il y aura très peu d’ouvrants.
Jérôme Denoual et Hilaire Ménage ont eu à cœur de rappeler que ce projet d’envergure a pu voir le jour grâce à une association inédite d’un architecte à une entreprise et un bureau d’études.